Nous avons voulu tenter sur le lexique du théâtre français de l'époque qui se situe entre les dates limites 1627 et 1642 une expérience qui, croyons nous, a pu edairer sous tous ses aspects un "champ notionnel" très important, celui de la liberté. Nous nous sommes proposé d'expliquer synchroniquement un secteur de vocabulaire, que nous avons tache de replacer dans le contexte social qui l'a animé, ayant adopté comme une hypothèse de travail utile qu'a toute situation sociale correspond, par le biais d'une multiplicité de facteurs qu'il s'agit de déterminer, une structure lexicologique. En nous conformant aux impératifs du point de vue ou nous nous sommes place, nous avons circonscrit nos recherches, pour plus de rigueur scientifique, a un seul champ notionnel, a un corpus bien délimité et à ce que nous avons appelé une "génération notionnelle" correspondant à une période d'environ quinze ans . Dès le début, nous avons remarqué que, quant'à la méthode, notre science n'était pas à même de nous fournir des techniques de systématisation rigoureuses en ce qui concerne la structure interne du champ notionnel que nous nous sentions oblige de décrire exhaustivenıent. La théorie des mots-témoins ne nous était d'aucune aide: notre enquête ne portait pas sur l'ensemble du lexique de l'époque en question. Le matériel lexical que nous devions systématiser consistait en un micro-corpus que nous avions juge représentatif. Il fallait forger une solution d'attente, pour ne pas être réduit à l'atomisme sémantique. Nous avons donc été amené a reconsidérer plusieurs problèmes de méthode et les multiples aspects que peut présenter une structure lexicologique au niveau des champs notionnels, et a reinventorier les apports des différentes conceptions qui ont animé, tour à tour, les études portant sur les mots. Notre point de départ a été l'unité primaire qu'est le mot notionnel aux caractéristiques et particularités duquel nous avons rattache, en dernière analyse, la description théorique et structurale du champ notionnel…

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